Le Conflict en République Démocratique du Congo et le Processus de Réconciliation

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Bulelwa Mukenge 

Le conflit fait parti de la vie humaine au même titre que la bonté et l’amour. C’est a dire que  dans toute société, groupe ou famille, il y a un conflit d’intérêt qui oppose ses membres. Néanmoins, l’harmonie ou la cohabitations d’épands largement de la manière dont ils gèrent ou règlent leurs problèmes.

La réconciliation est un mot facile á prononcer, mais son prix n’est pas facile á payer pour les uns. Car on ne peut en aucun cas parler de réconciliation sans que la justice soit rendue aux victimes.

La guerre d’agression imposée aux congolais par nos voisins Ougandais et Rwandais planifié et  financé par les Etats Unis d’Amériques, l’Angleterre et alliés est á la base de l’holocauste  de la population, du pillage des ressources naturelles avec des négatives impactes sur le développent socio-économique et l’écho système. 

Pour cela , avant de parler réconciliation en RDC, nous devons avant tout identifier les acteurs et les victimes, et établir la responsabilité de chacun. Pour que le processus de réconciliation soit effective, elle devra considérer avant tout les aspects : politique, économique du conflit.

Et compte tenue des lourdes perte en vie humaines et le pillage systématique de ressources, le processus de réconciliation devra d’abord s’atteler exclusivement sur l’aspect politique et économique.

Le processus de réconciliation doit être transparent et populaire, c’est-à-dire les congolais doivent  avoir le control du processus et les assises doivent se tenir au Congo pour permettre la participation de toute les couches de la population. Le processus de réconciliation ne doit pas être un forum ou les politiciens vont se rencontrer pour régler leurs propre problèmes et se partager le pouvoir sans discuter les problèmes du pays et proposer des solutions durables.

Et quiconque sera présumé coupable de tel ou tel crime doit sans condition répondre de ses actes devant la justice quelque soit son rang social. La réconciliation nationale doit être considérer comme une prise de conscience du peuple en général et de l’élite en particulier pour éradiquer les causes de la misère de la population.

Alors, pour qu’on puisses parler réconciliation nationale , il faudra ;

1) Procéder au rapatriement de tout les mercenaires rwandais infiltrés dans les unités de l’ armée congolaise.

2) Que la médiation soit la responsabilité de la société civile représentant la vrai base sous l’égide du Conseil Episcopal des Eglise du Congo, en tenant compte de la représentation des femmes.

3) Pour la crédibilité du processus, les politiciens et ceux qui gèrent le pays par défi étant des acteurs du conflit ne doivent pas faire parti du bureau.

4) Le bureau de coordination doit être basé soit à Kisangani ou à Kinshasa mais de préférence à Kisangani.

5) Que les présumés coupable des crimes politiques et économique soient suspendus d’exercer ou occuper un poste de responsabilité au sein du secteur publique et  doivent être mis à la disposition de la justice.

6) Les bien des coupables des crimes économiques doivent être saisis, y compris les étrangers qui ont joués un rôle dans le pillage des ressources.

7) Les modalistes de compensation pour les victimes selon les catégories doivent être fixées dans la transparence par le bureau.

8) Les activités du processus doivent être radiodiffusées.

Mais dans le contexte actuel, il est aberrant de parler réconciliation pendant que le pays est sous l’occupation rwandaise, et l’armée nationale est sous le commandement de rwandais. La récente défection de l‘infiltré Colonel Bisamaza du FPR/ RDF  de l’ armée nationale congolaise, est un élément de plus qui confirme l’occupation de la République Démocratique du Congo par le troupe du sanguinaire  Paul Kagame qui a pu placer à la tête de la RDC son compatriote Hippolithe Kanambe alias Joseph Kabila.

Depuis un certain temps, le gouvernement de Kanambe conscient de l’impopularité a lancé la campagne de recrutement pour la tenu d’une concertation afin de légitimer son pouvoir. A quoi servira la concertation? Nul n’ignore que la concertation connu sous le nom de Amani  que l’élite Tutsi avait organisé pour blanchir les crimes de guerre commis par les éléments RDF/FPR sous l’étiquette de CNDP de Nkunda Batware n’etait qu’une stratégie pour infiltrer l’armée nationale congolaise. Or à cette occasion, le Rwanda en complicité avec Kanambe ont profités a placer les officiers rwandais au sein du haut commandement des unités de l’armée nationale congolaise.

Qui ignore que Hipolite Kanambe s’était opposé à l’arrestation et au transfert de Bosco Ntaganda à la Cour Pénale Internationale (CPI) sous prétexte que l’arrestation de Ntaganda aura des conséquences pour la sécurité du pays. En dépit des crimes contre l’humanité dont il était accusé, ce dernier était promis au grade de général après la concertation Amani tenue à Goma. Lors de l’instruction de son dossier a la Cour Pénale Internationale de la Haye en Hollande, l’identité et le lieu de naissance du prévenu ont prouvés qu’il est un sujet rwandais de père et de mère et né sur le territoire rwandais dans la préfecture de Ruhengeri.

Quelle pièce à conviction faudra-t-il pour convaincre le président de l’assemblé nationale de la RDC et autres qu’il est temps qu’on mette fin a l’occupation au lieu de continuer à protéger les criminels mercenaires rwandais et faciliter leur infiltration au sein des services de sécurité?

Mais cela n’avait pas amener la paix à l’est du pays, au contraire la situation s’était empire et la majorité des postes de commandement de notre armée est sous contrôle des mercenaires rwandais.

Une fois de plus, Tutsi Thinkers Thank (TTT) en complicité avec des congolais inconscient et cupide comme Minaku et Boshabe défendent la tenu d’une concertation nationale dont le M23 la branche armée de RDC/RPF fera parti. La participation du M23 est confirmée par le coordonateurs des activités criminels des RPF en République Démocratique du Congo Me Azarias Ruberwa sur Congo Time paru le 14/08/2013.

Cette concertation de la majorité illégitime gérant le pays par défi est une occasion pour blanchir les criminels rwandais. Aussi, c’est une façon de  sous-estimer le rapport des experts des Nations Unies sur les crimes commis à l’Est du pays et infiltrer d’avantage les éléments de la Rwandese Defense Force and Rwandese Patriotic Force RDF/RPF dans l’armée nationale.

Les congolais comme Minaku et Evariste Boshibe et d’autres personnalité à renommé internationale qui appuient les envahisseurs  auteurs des crimes contre un peuple ne méritent en aucun cas d’occuper mandate public. Oui le ridicule ne tue pas chez les congolais!

Dans le contexte actuel, les congolais devrons se lever comme un seul home et mettre fin à cette mafia rwando-congolaise.